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image31-03-05 - Conférence de presse - Compte-rendu de la Marseillaise

La Marseillaise du 1er avril 2005

Le comité en faveur du non cherche des contradicteurs

Les pourfendeurs du Traité constitutionnel changent de braquet. Dans le pays d'Aix, les électrons libres du collectif « contre la constitution libérale et pour une Europe sociale », sont sur tous les fronts. Ils organisent des réunions pédagogiques, ils multiplient les conférences, tractent, analysent, commentent, quitte à en devenir aphone d'ici le 29 mai. Bref, ils suscitent le débat, même si leurs adversaires déclarés peinent à répondre à leur dynamisme.

Depuis le mois d'octobre, le collectif pour le « non » a fait des émules. Les partis de gauche et les associations citoyennes à l'origine du mouvement ne cessent d'essaimer. « Dans toutes les petites communes, on assiste à des débats, à des démarches citoyennes pour expliquer le traité. Le non est un élément rassembleur », explique Fleur Skrivan, conseillère Régionale P.S, qui préfère abandonner son appartenance politique lorsqu'elle milite avec le collectif. La dynamique pour l'heure est dans le camp du non, à tel point, que ses militants peinent à trouver des opposants dans l'organisation de leurs débats contradictoires.

Non au traité mais oui à l'Europe

Pour les opposants au texte, la première gageure est d'affirmer leur attachement à l'Europe. « Notre génération est née avec l'Europe. Pour nous, il ne s'agit pas de la remettre en cause, mais plutôt de se demander quelle place nous accordons aux Etats. C'est pourquoi nous nous opposons à un texte qui est profondément antidémocratique », reprend-elle. Pour ces militants de gauche, la première remise en cause concerne la partie III du projet constitutionnel « les politiques et le fonctionnement de l'Union ». « Les articles de la partie III donnent force de loi à un modèle social et économique, à savoir le libéralisme. Aucune constitution ne doit déterminer la politique d'un pays. Ce sont les élections qui doivent le faire. Avec ce tex-te, on veut nous imposer un système social et économique à perpétuité », analyse Rémy Jean, représentant de la LCR.

Un débat fédérateur

« Quelle que soit l'issue du référendum, une chose est sûre, la France est le premier pays dans lequel on réfléchit et on analyse le texte », constate Bernard Lagune président d'Attac pays d'Aix. Pour le collectif dans son ensemble l'engouement pour le non possède une double signification : une réflexion populaire sur l'avenir de l'Europe mais surtout l'occasion pour la « France d'en bas » d'exprimer un malaise social et politique et de prendre une revanche sur les réformes infligées. Ils balaient ainsi l'argument selon lequel, les électeurs répondraient aux mauvaises questions lors de ce référendum. « Tout est interdépendant, à partir du moment où 98 % des décisions politiques prises en France découlent de ce qui est décidé à Bruxelles », remarque Fleur Skrivan. « Si le non l'emporte, nous allons innover un formidable espoir en Europe, car nous aurons dit non à un modèle culturel et économique. Nous serons ainsi les porte-parole d'un mouvement de contestation qui se dessine dans toute l'Europe », explique Jean-Louis Brunei, responsable du PCF.

Intérêts divergents

La déroute du « oui » dans les derniers sondages conduit à la mise en place d'un rouleau compresseur médiatique en faveur du traité. Nous ne reconnaissons plus des émissions que nous aimions bien, sur France Inter ou France Culture », déplore Olivier Hydreau, militant altermondialiste. « Le succès que rencontre le collectif nous prouve que désormais, les électeurs ne veulent plus qu'on leur impose une politique. Les citoyens voient l'influence du traité sur leur avenir, à la différence des leaders politiques qui n'y voit que leur intérêt politique personnel », observe M. Agopian, élu de gauche.

Angélique Giorgi
La Marseillaise

 

 


Contre la constitution libérale et pour une Europe sociale - Collectif du Pays d'Aix
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